Tuesday, May 27, 2008

de Yannick Guerlin

Bonjour,

J'ai passé près de 7 ans à Shanghai et j'ai bien sûr croisé Xavier à plusieurs reprises, sur un terrain de foot ou autour du vin. 

Cela étant, nous nous connaissons peu et pourtant l'annonce de son accident m'a profondément touché, comme une injustice, une brutalité de la vie. Depuis que je connais l'existence du blog, je m'y rends régulièrement pour prendre des nouvelles, en espérer de meilleures au fil du temps. Ce blog, c'est évidemment beaucoup d'émotion. 

J'y ai également découvert une famille extraordinaire. J'ai longuement hésité avant de poster un quelconque message, ne sachant que dire sans doute, au risque d'être maladroit ou encore de paraître m'immiscer dans l'intimité de votre famille. 

En même temps, comment rester passif devant la force de vos écrits ? Alors, ces quelques lignes pour vous dire qu'en France, à Orléans, ma femme Béatrice et moi-même pensons très fort à Xavier. Nous espérons que ce message vous apporte réconfort, courage et patience.
  
Bien à Vous,
 
Yannick

1 comment:

Anonymous said...

Mon cher Xavier,

J’ai appris ta situation, je viens te lire les messages de tes amis, de ta famille.
C’est à l’Eglise que j’ai prié pour toi et tes proches. Je t’écris maintenant comme pour te parler, je suis persuadé que tu entendras ces quelques lignes ou qu’un de tes proches te les liera tout près de toi bientôt. Mon cher Xavier, ou plutôt « Cabec », comme nous aimions t’appeler à Portsmouth, je me souviens de tous ces bons moments passés ensemble dans notre maison. Laisse moi te dire que j’ai beaucoup appris à tes côtés: par ta gentillesse, ta joie de vivre, par cette volonté que tu nous montrais chaque jour à vouloir vivre ta vie pour réaliser tes rêves avec tant de passion.
Tu as une incroyable force en toi que tu sauras dégager, j’en suis sur.
Cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus, je te présenterai ma future épouse Marie et nous boirons une grande bouteille.
Nos bleus hier soir ont fait un piètre match nul contre la Roumanie, ha…si tu avais joué…tu te souviens des tannés que tu nous mettais en Angleterre ? Pourtant nous essayions de te faire boire avant…rien n’y faisait. J’imagine maintenant ton sourire, nous pensons tous à toi très fort. De cette belle France, de Bordeaux, je t’envoie toute mon énergie, toute notre énergie, je vais encore prier et prier, et un jour, nous nous reverrons, j’en suis convaincu, nous en sommes tous convaincu. Courage, courage, courage, courage.


Nous t’embrassons très fort,

Thomas Bonnaud